5 août 2008
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23:05
A force de dénoncer les "scandales" dans l'activité de la France, je me suis demandé s'il n'y avait pas de ma part un "complexe de la persécution", même si je m'efforce en chaque occasion de vérifier mes informations...
Cette vérification n'est pas toujours facile, et j'ai bien failli me livrer récemment à une critique erronée à propos ...des médicaments. En effet, en achetant des médicaments dans une pharmacie - ce qui est banal - je me suis aussitôt "courroucé" de trouver sur le comptoir un prospectus ainsi titré : "En cas de refus du générique, vous réglez vos médicaments" ...Qu'est-ce que çà veut dire ?... De quel droit sanctionner ainsi ceux qui n'acceptent pas des médicaments génériques ?...Et la liberté, alors !...Scro-gneu-gneu !
Heureusement, je me suis fait expliquer le problème : en fait les médicaments dits "génériques" sont moins chers parce qu'ils prennent seulement en compte les coûts de fabrication ...alors que les médicaments "normaux", à composition semblable, sont plus chers parce qu'ils intègrent les coûts de commercialisation ...Il en résulte que la Sécurité Sociale fait évidemment des économies en prenant en charge (complètement ou partiellement) les médicaments génériques de préférence aux médicaments généraux, n'ayant pas ainsi à intégrer des frais commerciaux ...CQFD... Il faut donc convenir que "l'atteinte à la liberté d'achat" est alors de peu de poids devant un allègement des charges de la Sécurité Sociale, dont la résorption du déficit - le fameux "trou" - doit rester l'affaire de tous ...Mais il faut dire toute la vérité, car celle-ci comporte le fait que les laboratoires et les pharmaciens, en l'absence de frais de commercialisation (notamment de publicité), vendent certes les médicaments moins cher, mais en tirent aussi un plus grand bénéfice...
On peut évidemment s'interroger de la même façon sur la pratique de la liberté dans d'autres domaines : ainsi la liberté de l'enseignement est un principe fondamental, ...mais elle trouve sa limite dans l'intérêt collectif ...De même, la liberté de la justice est sacrée au nom de la séparation des pouvoirs, ...mais son exercice doit rester équitable, et il n'est pas "juste" que, par exemple un "petit voleur" soit lourdement sanctionné sans la moindre échappatoire possible, alors qu'un responsable "important" d'entreprise ayant commis des malversations aura les moyens d'être libéré "sous caution" ...Comme disait le bon Jean de la Fontaine :"Suivant que vous serez puissant ou misérable..."
Bref la liberté est un bien précieux, mais il faut en faire un bon usage ...Dans l'immédiat, il y en a une qui ne se discute pas: : c'est celle des vacances ... Alors, vive la liberté !... Et vivent les vacances !...
Cette vérification n'est pas toujours facile, et j'ai bien failli me livrer récemment à une critique erronée à propos ...des médicaments. En effet, en achetant des médicaments dans une pharmacie - ce qui est banal - je me suis aussitôt "courroucé" de trouver sur le comptoir un prospectus ainsi titré : "En cas de refus du générique, vous réglez vos médicaments" ...Qu'est-ce que çà veut dire ?... De quel droit sanctionner ainsi ceux qui n'acceptent pas des médicaments génériques ?...Et la liberté, alors !...Scro-gneu-gneu !
Heureusement, je me suis fait expliquer le problème : en fait les médicaments dits "génériques" sont moins chers parce qu'ils prennent seulement en compte les coûts de fabrication ...alors que les médicaments "normaux", à composition semblable, sont plus chers parce qu'ils intègrent les coûts de commercialisation ...Il en résulte que la Sécurité Sociale fait évidemment des économies en prenant en charge (complètement ou partiellement) les médicaments génériques de préférence aux médicaments généraux, n'ayant pas ainsi à intégrer des frais commerciaux ...CQFD... Il faut donc convenir que "l'atteinte à la liberté d'achat" est alors de peu de poids devant un allègement des charges de la Sécurité Sociale, dont la résorption du déficit - le fameux "trou" - doit rester l'affaire de tous ...Mais il faut dire toute la vérité, car celle-ci comporte le fait que les laboratoires et les pharmaciens, en l'absence de frais de commercialisation (notamment de publicité), vendent certes les médicaments moins cher, mais en tirent aussi un plus grand bénéfice...
On peut évidemment s'interroger de la même façon sur la pratique de la liberté dans d'autres domaines : ainsi la liberté de l'enseignement est un principe fondamental, ...mais elle trouve sa limite dans l'intérêt collectif ...De même, la liberté de la justice est sacrée au nom de la séparation des pouvoirs, ...mais son exercice doit rester équitable, et il n'est pas "juste" que, par exemple un "petit voleur" soit lourdement sanctionné sans la moindre échappatoire possible, alors qu'un responsable "important" d'entreprise ayant commis des malversations aura les moyens d'être libéré "sous caution" ...Comme disait le bon Jean de la Fontaine :"Suivant que vous serez puissant ou misérable..."
Bref la liberté est un bien précieux, mais il faut en faire un bon usage ...Dans l'immédiat, il y en a une qui ne se discute pas: : c'est celle des vacances ... Alors, vive la liberté !... Et vivent les vacances !...