Réflexions sur l'actualité en tous genres.
Après la vague bleue ...pas si bleue que ça, d'ailleurs ...des élections municipales, on pouvait espérer un changement ...C'était déjà le thème fondamental des engagements de François Hollande quand il n'était encore que le candidat aux élections présidentielles de mai 2012...
En fait de changement, on a eu, depuis bientôt deux ans, un Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, sympathique mais du genre mou et irrésolu, incapable de surmonter les désaccords - nombreux - entre ses ministres, et de donner le coup de barre nécessaire à la place de François Hollande, devenu Président, également sympathique, mais fidèle à son image de "Flamby", c'est-à-dire d'une girouette tournant à tous les vents...
Enfin, à l'image de Boileau qui, au début du 17ème siècle, écrivit "enfin Malherbe vint", volià que "Manuel Valls vint" ...Précédé d'une réputation d'homme fort et résolu, et l'ayant prouvé comme Ministre de l'Intérieur en s'opposant aux fantaisies des écologistes - dont il est détesté - et aux fantasmes d'une Ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour qui le mariage pour tous est rien moins qu'un progrès de l'humanité, Manuel Valls devait mettre de l'ordre ...et déjà, comme il en a déjà manifesté l'intention, on le voyait, s'il réussissait dans ses fonctions de Premier Ministre, être candidat aux élections présidentielles de 2017, à la place de François Hollande que son impopularité calamiteuse aurait écarté d'une ré-élection ...
"Las" , comme disait déjà cette fois Ronsard à la fin du 16ème siècle, à propos de la rose (symbole actuel du socialisme...) "voyez comme en peu d'espace, elle a sa beauté laissé choir" ...C'est le cas de Manuel Valls, confronté à la constitution de son Ministère ...Certes, il fait appel à Ségolène Royal - qui est une revenante "de poids" (sous l'autorité présidentielle de son ancien compagnon et père de ses enfants...) - ainsi qu'à l'estimable François Rebsamen, connu pour sa bonne gestion de la ville de Dijon, mais par ailleurs ce sont les mêmes têtes, changeant parfois d'attributions, comme si tournait un manège de chevaux de bois ...Ils sont (presque) tous là, à l'exception de l'infirmière Cécile Duflot qui ne peut pas sentir Manuel Valls, qui le lui rend bien, ainsi que des écologistes qui auraient bien aimé y rester et qu'on retrouvera peut-être dans les secrétaires d'Etat, quitte pour eux à se mettre en congé de leur parti ou à en être exclus ...Et surtout, selon toute vraisemblance, on va y retrouver l'inénarrable Christiane Taubira qui avait commencé sa carrière politique en demandant l'indépendance de la Guyane ...
Alors, Monsieur Manuel Valls, tout çà ...pour ça !...