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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 15:44

   ..."Du pain et des jeux de cirque" ...Telle était l'expression que les empereurs romains utilisaient dans l'Antiquité pour définir les moyens d'obtenir la paix sociale en distribuant gratuitement du pain et en organisant des jeux ...Autrement dit, pour gouverner, il fallait nourrir et amuser ...La nourriture n'était certes pas du pain blanc de froment, mais plutôt des galettes de seigle ...Quant aux jeux, il s'agissait essentiellement de séances dans des cirques, où s'entretuaient des animaux ou des gladiateurs et où, plus tard on livrait des chrétiens aux bêtes féroces ...Vraiment rien d'exemplaire, au contraire...

 

   L'époque contemporaine ne va plus jusqu'à de telles extrêmités ...Elle se contente - n'est-ce pas - de guerres mondiales ou de camps d'extermination faisant des millions de morts ...Elle est - chacun le sait, civilisée ...Elle organise toujours des jeux de cirques qui ont pris maintenant la forme de matches de football - le sport le plus populaire - dans des stades souvent géants, comme c'est le cas actuellement avec la Coupe du monde organisée au Brésil, un pays immense de l'Amérique du Sud où un gouvernement dépassé par la rapidité de son évolution démographique n'est plus capable d'assurer la subsistance d'une certaine frange de sa population ...Mais qu'à cela ne tienne, ce pays organise cette Coupe à prix d'or - des "circenses" modernes  où vont évoluer des joueurs grassement payés simplement pour taper dans un ballon - sans qu'il soit capable d'assurer le "panem", comme le prouvent les manifestations populaires protestant contre l'argent dépensé en construction de stades, sans compter celui de la corruption ...Ah, bien sûr, si le Brésil remporte la coupe, tout cela sera oublié, comme la France avait oublié ses misères quand elle l'avait emportée en 1998 ...Mais si l'équipe du Brésil ne gagne pas cette Coupe, que va-t-il se passer ?...

 

   Qui disait récemment en France, à propos d'un tout autre problème, celui du mariage homosexuel, que le monde connaissait actuellement un grand progrès de la civilisation ?...

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 17:09

   La République est une et indivisible, comme le rappelle la Constitution de 1958 reprenant sur ce point la Constitution de 1946 ...En fait, cette notion d'indivisibilité n'avait rien de nouveau, car elle avait déjà été le but de la Monarchie d'Ancien Régime qui n'avait eu de cesse que de rattacher à la France des provinces qui avaient conservé une autonomie relative dans leur gestion et même parfois leur langue en les soumettant à une administration à la fois absolue et centralisée...

 

   Avec la Constitution de 1958, et après De Gaulle qui avait conservé le principe de la primauté de l'Etat, son second successeur, le socialiste François Mitterrand avait instauré un processus de décentralisation qui avait abouti à donner plus de pouvoirs aux communes, aux départements et aux régions, avec des compétences partagées (ex: les Collèges aux départements et les lycées aux régions) qui n'étaient pas toujours claires et créaient parfois des "doublons" ...De surcroît, la décentralisation avait donné naissance à des fonctionnaires territoriaux qui, loin de remplacer les fonctionnaires d'Etat dans les préfectures et les sous-préfectures, s'étaient ajoutés à eux, alourdissant ainsi le poids des charges publiques...

 

   On peut donc comprendre qu'une réforme était nécessaire - la France n'en est plus à une près - afin de réaliser des économies et de simplifier les démarches des citoyens ...La volonté d'assumer cette réforme de la part du Président François Hollande était donc légitime, et on ne pouvait qu'approuver de nombreuses dispositions prévoyant un regroupement des activités :

   - Pour les Régions, la responsabilité de l'ensemble de l'enseignement secondaire (Collèges et Lycées), des transports (ruraux et scolaires), des ports (s'il y avait lieu) et ...la gestion globale des déchets.

   - Pour les Départements, la responsabilité des secteurs plus immédiats et plus proches, comme le domaine social, la lutte contre les incendies, et plus généralement l'environnement.

 

   Pourquoi alors a-t-il fallu que, sous prétexte d'économie, le Président Hollande arbitre dans le sens d'une diminution de 22 à 14 Régions, soulevant ainsi autant de problèmes nouveaux qu'en essayant de règler les problèmes anciens ...Comment justifier des "Grandes Régions" ne correspondant à rien de clair, comme la Région Picardie-Champagne-Ardennes où on ne sait pas trop ce qu'il peut y avoir de commun entre l'estuaire de la Somme et les confins de la Franche-Comté ...De même, pourquoi détacher deux provinces du Massif Central, le Limousin et l'Auvergne, pour rattacher la première au Centre-Poitou-Charente et la seconde à Rhone-Alpes, cette dernière étant rattachée à l'autre région alpine de Provence-Alpes-Côte d'Azur ...Et ceci sans qu'il y ait de suppression significative du nombre des fonctionnaires territoriaux, ni de dévolution annoncée des Hôtels régionaux et départementaux - parfois luxueux - et donc toujours à la charge des contribuables...

 

  Il paraît que le schéma final n'est pas arrêté et que, de toutes façnd, la réforme ne serait pas appliquée avant 2017 ...S'il y a alors un changement de majorité, actuellement probable, cela veut dire qu'il y aura encore des remises en cause ...Et ceci d'autant plus qu'il y a, ici ou là, des "patates chaudes" comme le problème du rattachement ou non de la Loire-Atlantique à la Bretagne, qui fait l'objet d'un conflit entre les Présidents ...socialistes... de la Bretagne et des Pays de Loire ...

 

   Alors, n'est-il pas urgent ...d'attendre, plutôt que de rallumer des querelles comme la France en a toujours connu, ...et ...la Gaule avant elle ?...

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 16:31

   Dans ce qu'il est convenu d'appeler l'Ancien Monde, le centre de gravité s'était déplacé, au cours de l'Histoire, de la région méditerranéenne avec l'Egypte, le Moyen-Orient, la Grèce et les Etats hellénistiques, et enfin l'Empire Romain, vers cette grande presqu'île découpée en péninsules et îles diverses qu'est l'Europe, ainsi appelée du nom d'une héroïne légendaire de l'Olympe grecque ...Et après avoir connu des siècles de divisions et de guerres en raison de l'hétérogénéïté de son peuplement - notamment au 20ème siècle les guerres meurtrières de 1914-1918 et 1939-1945 qui s'étendirent au monde - l'Europe s'était enfin unie pour le bien commun ...Une union laborieuse et progressive - car il fallait vaincre les intérêts particuliers des Etats existants - mais une union où la France avait eu un rôle moteur grâce aux efforts initiaux de Robert Schuman et Jean Monnet qui avaient jeté les bases d'une "Union Occidentale" avec le Royaume-Uni et les trois pays du Bénélux, destinée à l'époque à se défendre contre l'expansion de l'URSS par le traité de Bruxelles en 1948 ...Et cela avait abouti d'abord à une association économique sur les produits alors fondamentaux du Charbon et de l'Acier (CECA) en 1951 avec l'Allemagne, l'ennemie ancestrale, une association qui allait se poursuivre dans les autres domaines, notamment politiques, illustrée par la collaboration successive des "couples" célèbres : De Gaulle-Adenauer, Pompidou-Brandt, Giscard-Schmidt, Mitterrand-Kohl, Chirac-Schroeder, et Sarkozy-Merkel...

 

   ...Association qui, malgré l'échec de la Communauté Européenne de Défense (CED) en 1952, aboutit à la création successive de la Communauté Economique Européenne (Marché Commun), et de l'Euratom par le Traité de Rome en 1957, puis du Conseil Européen élargi à 9 pays en 1986, et ensuite encore l'institution d'une monnaie unique - l'Euro - à la suite du Traité de Maestricht en 1992, l'Union étant élargie progressivement pour arriver au nombre actuel de 28 membres dont la frontière se situe à la limite actuelle de la Biélorissie, de l'Ukraine et de la Turquie ...Par ailleurs les structures de l'Union ont été aménagées par une série de traités (Amsterdam 1997, Nice 2001, Rome 2003, Lisbonne 2009), en matière d'institutions, de justice, de police, ainsi que d'éléments divers comme le drapeau, l'hymne et la devise, le "couronnement" ayant été donné par l'attribution du Prix Nobel de la Paix à l'Union Européenne en 2012 "pour avoir contribué pendant plus de six décennies à promouvoir la paix et la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme" ...Certes, tout n'était pas parfait, notamment en matière sociale (problème de l'emploi) et pour la prise de décision (difficulté à parvenir à l'unanimité) mais "l'Europe" constituait déjà un ensemble solide...

 

   ...Alors comment expliquer qu'à l'occasion des élections européennes de Mai 2014, cette "Union" se soit délitée, en particulier dans l'opinion et donc l'électorat de la France qui pourtant avait à l'origine donné l'exemple en étant un pays fondateur ?...25 % pour le Front National, auquel il faut ajouter les 4 % de "Debout la France" de Dupont-Aignan, les deux listes prônant un retour au nationalisme et remettant ainsi en cause les acquis européens, y compris éventuellement la monnaie commune de l'Euro !... Réaction "extrêmiste" ?...Même pas ! ...Il n'est pas possible que 25 à 30% de Français soient des extrêmistes, ou alors s'applique le fameux aphorisme disant que "si on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites ! ...D'ailleurs,l'analyse des résultats montre que 43 % des ouvriers, 3% des employés et 37% des chômeurs ont voté Front National ...Alors ? ...Alors l'explication peut venir de l'Allemagne qui a su en temps utile faire les réformes nécessaires, notamment pour l'économie et l'emploi ...et n'est donc pas concernée par le "séisme" des élections eoropéennes de mai 2014 ...Elle traverse au mieux ou le moins mal la crise latente depuis 2007, ce que n'a pas fait la France, surtout depuis 2012 ...Les Français sont manifestement décontenancés par l'inefficacité des partis dits "gouvernementaux" (UMP puis socialistes) qui de surcroît connaissent des dissensions internes, ...et ils cherchent donc une solution "ailleurs", un "ailleurs" qui est en l'occurrence ...le Front National, d'autant plus attirant que Marine Le Pen - qui a une autre "carrure" que son père Jean-Marie - a su le rendre plus "républicain" en éliminant les brebis galeuses et en flattant mieux que d'autres la fierté d'être Français...

 

   Alors...Pour ou contre l'Europe ?..."Pour" l'Europe, il faut assurément deux éléments qui manquent actuellement d'une part la nécessité d'agir pour l'essentiel ...et non pour des détails ridicules comme la courbure des concombres ...et, d'autre part la nécessité d'un exécutif fort, qui ne soit pas un "Conseil" paralysé par un trop grand nombre de membres mais qui soit personnalisé par un(e) Président(e) ayant de l'envergure et de l'autorité ...Mais comment y arriver et qui choisir ?...

 

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 14:56

    Ainsi donc, François Hollande célèbre le 2ème anniversaire de son élection ...Pourquoi pas ? ...D'autres Présidents l'ont fait avant lui, avec des fortunes diverses ...Mais, dans son cas, où en est-il ?...

 

   Il avait promis en mai 2012 ...Et ce n'étaient pas des paroles en l'air, puisqu'il avait écrit et publié ses "60 engagements pour la France", ce qui était d'ailleurs beaucoup...

 

   - Il avait promis d'abord une baisse du chômage avant la fin de l'année 2013, et chacun s'accordait à penser que cette promesse avait pesé lourd pour son élection, dans la mesure où son prédécesseur Nicolas Sarkozy n'avait pas réussi à en arrêter la progression ...Or le chômage n'a pas baissé, et il a même continué à augmenter, François Hollande reconnaissant lui même que la hausse du chômage avait été ralentie, et encore ne s'agit-il que du chômage officiel, celui qui est comptabilisé ...Il est d'ailleurs assez clairvoyant et courageux pour affirmer qu'il ne se représentera pas si le chômage n'a pas baissé d'ici 2017 ...L'ennui est qu'il ne tient pas ses promesses...

 

   - Il avait annoncé aussi une baisse des charges pour les entreprises, soit environ 30 milliards d'€, afin que l'économie se redresse, que les salaires puissent être revalorisés et donc leur pouvoir d'achat, et donc encore que le chiffre d'affaires des entreprises reparte à la hausse, ainsi que l'embauche de travailleurs ...Le cercle magique ! ...Or il a d'abord taxé les entreprises, il a ensuite imaginé un allègement des charges en contrepartie d'un recrutement, mais cette idée n'est pas apparue convaincante, à en juger par les premiers résultats ...Le cercle devient infernal...

 

   - Il avait également annoncé une baisse des dépenses publiques pour alléger une dette devenue abyssale et faisant l'objet de critiques sévères de la Commission Européenne ...et, à ce titre, il avait évoqué la nécessité de reviser l'organisation territoriale et notamment de supprimer les départements, vestige du temps - lors de la Révolution de 1789 - où il fallait que tout citoyen puisse aller à cheval au chef-lieu et en revenir au cour d'une seule journée ...Et comme, depuis plus de 2 siècles, les compétences se sont entremêlées entre les communes, cantons, départements ...et régions constituées après 1945 à l'image -grosso modo - des provinces de l'Ancien régime, ...il était de plus en plus nécessaire de "tailler dans le vif" en supprimant les chevauchements et doublons ...Malheureusement, les habitudes sont comme les faits, elles sont "têtues" ...et le Président laisse se ré-instaurer la clause de compétence générale d'abord supprimée ...et ceci d'autant plus que les structures locales sont encore largement aux mains des hiérarques socialistes, peu empressés à renoncer à leurs gâteaux, à en juger par la "grogne" de leurs députés et sénateurs...

 

   - Il avait aussi promis d'abaisser les impôts et d'élargir l'exemption déjà prévue pour les petits salariés, y compris pour les heures supplémentaires ...Mais voilà maintenant qu'il supprime la défiscalisation des heures supplémenraires ...et qu'il ré-augmente les impôts - certes pas pour les petits salariés - électorat oblige - mais pour la classe moyenne, celle qui représente désormais le plus grand nombre des actifs et des retraités...

 

   - Et on peut allonger la liste des promesses non tenues par rapport aux "60 engagements pour la France" ...ou laissées dans le brouillard ...Quid de l'apprentissage ? ...Quid des rythmes scolaires déjà deux fois revues ? ...Ah, bien sûr, il y a les réformes "sociétales" ...mais elles suscitent de plus en plus de critiques, car il y a une majorité de personnes - même socialistes- qui n'apprécient nullement qu'on vienne interférer dans leur domaine privé...

 

   Alors, le Président Hollande ne cesse d'improviser ...Il tourne comme la girouette dans le sens du vent ...Pour le moment, il considère qu'il faut hâter la réforme territoriale ...Ce serait très bien si ...s'il ne s'agissait en fait que de reculer pour cette raison les élections cantonales et régionales de 2015 à 2016, ce qui ne peut être interprété par les observateurs que comme un moyen - au pire - de retarder une nouvelle déroute après celle des élections municipales de 2014 ...et - au mieux - d'espérer des élections plus favorables en cas de redressement de la conjoncture internationale...

 

   Il y a un vieux précepte - valable pour tous les pays - qui affirme que "gouverner" c'est prévoir, agir et contrôler ...Manifestement, il n'y a plus en France de prévision valable, l'action est contestable et le contrôle de plus en plus absent ...La France est-elle encore gouvernée ? ...En tous cas, les opinions favorables à François Hollande sont actuellement en dessous de 20 %, voire de 15 %...

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:42

   Il fut un temps où le Général De Gaulle, comme Clémenceau en 1914, personnifia la France au point que, en 1940, tandis qu'une majorité de Français se laissait aller dans les bras du Maréchal Pétain "qui avait fait à la France le don de sa personne", il fut une des rares personnalités à défendre son honneur en affirmant, lors de son Appel du 18 juin, que "la France avait perdu une bataille, mais n'avait pas perdu la guerre" ...Et d'ailleurs, quand on lui avait demandé pour cet Appel, de faire un essai de voix, il n'avait prononcé que deux mots : "la France" ...une France que, plus tard,lors de la Libération de Paris en 1944, il qualifiera dans son discours à l'Hôtel de ville de "France éternelle"...

 

   Qu'en est-il maintenant de la France, un siècle après le début de la Guerre 1914-1918 et 70 ans après la libération de Paris ? ...La revue Figaro-Magazine du 26 avril 2014 publie à ce titre des éléments intéressants :

  

   - D'abord la population s'est accrue et renouvelée de telle sorte qu'une majorité des habitants n'a connu ni la Guerre 1939-1945 ni, bien entendu, la Guerre 1914-1918 ...Elle s'est accrue, passant de 41,6 millions à 65,8, soit plus de 60 %, et ceci en dépit des saignées humaines dues aux deux guerres et aux guerres coloniales, ainsi qu'à la baisse de la fécondité n'assurant plus, avec environ 1,9, un accroissement naturel... L'augmentation ne peut donc s'expliquer que par une forte immigration, notamment à partir de l'Afrique, la France étant restée à ce titre une terre d'accueil ...Les Français ne sont donc plus tout-à-fait les "Franchouillards" d'autrefois ...Par ailleurs, la population a vieilli, cette fois en raison des progrès ayant permis la hausse de l'âge de la mortalité : les "plus de 65 ans" sont passés de 8,5 % en 1914 à 17,7 % en 2014, soit le double...

 

   - L'économie a également beaucoup changé, à en juger par le changement de répartition entre les trois types fondamentaux d'activité :

         . Agriculture  39 % population active 1914   2%  2014

         . Industrie     31 %         "                             19 %    "

         . Tertiaire      30 %          "                             79 %   "

      Donc les campagnes se sont vidées, l'industrie a reculé (moins de manifestations ouvrières) et le tertiaire a fait un bond (même s'il s'agit en majorité de "petit" personnel)...

 

   - La communication, sous toutes ses formes, s'est modifiée ...Le transport à cheval est résiduel ...Le chemin de fer a perdu de son importance, même s'il s'est concentré sur des lignes à grande vitesse (TGV) ou les lignes d'intérêt local (TER) ...Par contre, les voitures se sont multipliées de façon exponentielle, passant de 107.535 à 38.100.000 ...Et les relations personnelles ont changé de nature, puisque le nombre annuel des cartes postales est passé de 1.500.000 à 800.000 - soit une diminution de moitié - tandis que les entretiens téléphoniques montaient de 230.000 à 100.000.000 sur le "fixe", en fait incalculablement plus en raison de la banalisation du portable et d'internet...

 

   - Quant à l'éducation, même si l'instruction primaire avait été progressivement généralisée dès 1914 en application des lois de Jules Ferry de 1881, le nombre des bacheliers de l'enseignement secondaire restait alors  confidentiel avec 7600 par an, alors qu'il est passé en 2014 à 567.000 ...Il est vrai que le taux actuel de réussite entre 80 et 90 % contre environ 66% en 1914 laisse planer un doute sur son niveau, obligeant l'enseignement supérieur à faire une sélection, car il serait illusoire d'imaginer que l'intelligence des jeunes se soit accrue dans de telles proportions...

 

   - Pour mémoire, on peut s'amuser à relever que la consommation de pain est passée par jour de 600 grammes à 130 grammes (on n'en gagne plus tellement à la sueur de son front...), tandis que celle du vin passait de 4,4 décilitres à 1,6  (l'alcool ne tue plus tellement...) ...Il est vrai que celle de la viande est passée de 82 grammes à 238 grammes (et on ne peut même pas dire qu'on a mangé du cheval pour un travail plus efficace, puisque la consommation de viande de cheval a reculé, en rapport avec sa plus faible utilisation pour les transports ou les labours)...

 

   Non ...la France n'est plus la même de 1914 à 2014 ...même si elle est toujours dans son célèbre hexagone ...et si on y parle toujours le français, du moins encore, malgré des tentatives jusqu'à présent vaines de réviser "l'ortograf" et la "gramère"...

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 14:34

   On répète à l'envi que le 21ème siècle sera un siècle athée et même agnostique ...Et l'Eglise catholique en particulier apparaît pour beaucoup de gens comme une institution fatiguée, pour ainsi dire hors du temps ...Or, en ce dimanche 27 avril 2014, on assiste à Rome au spectacle de deux papes vivants, l'un - François - en exercice - l'autre - Benoît XVI - en retraite - célébrant la canonisation de deux papes décédés au cours du 20ème siècle - Jean XXIII et Jean-Paul II - devant environ 1 million de personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre et ses environs, sans compter le nombre incalculable de croyants ...et d'incroyants qui, grâce aux moyens modernes de communication, ont tenu à assister à cette cérémonie...

 

   Il faut reconnaître que les deux papes ainsi canonisés avaient défrayé la chronique en leur temps :

   - d'abord Jean XXIII, homme "rond" et sympathique, alors connu dans son diocèse pour sa bienveillance et son esprit de solidarité, mais qui avait été qualifié de "pape de transition" ...prenant une décision fondamentale pour l'avenir de l'Eglise, celle de réunir le Concile Vatican II qui prit des dispositions pour "moderniser" celle-ci en l'ouvrant au monde, comme par exemple en autorisant l'usage des langues nationales à la place du latin ...On était loin de la rigidité d'un Pie XII et de la timidité d'un Paul VI...

   - puis Jean-Paul II, qui tranche avec ses prédécesseurs dans la mesure où il n'est pas, pour la première fois depuis ...le Moyen-Age, un pape italien, mais est issu de la Pologne où il était le Cardinal Wojtyla , ...et où, d'autre part, il venait de derrière le "rideau de fer", c'est-à-dire du monde communiste séparé du monde libéral au titre de la "guerre froide" depuis 1945 ...Et c'est lui qui va alors prononcer ces paroles restées célèbres : "N'ayez pas peur" ...qui, plus que des canons ou des réunions diplomatiques, déclencheront  la "libération" des démocraties dites "populaires" de l'Europe orientale...

 

   Maintenant, ces deux Papes décédés deviennent-ils des "Saints" à l'initiative de leurs deux successeurs ?... C'est, à vrai dire, une affaire interne à la vie de l'Eglise, qui ne relève ni de la politique internationale, ni même du "consensus" populaire, celui qui, dès la mort de Jean-Paul II, avait proclamé "Sancto subito" ...De toutes façons, Jean XXIII, pour sa part, avait dit, ne manquant pas d'humour : "On m'appelle le Saint-Père ...Il faut donc que je sois ...Saint" ...


 


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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 15:25

   C'est une gageure, mais aussi un jeu, ...d'évoquer ce que l'on ne comprend pas ...Et de le faire, par exemple, en lisant une revue de vulgarisation scientifique comme "Sciences et Avenir" qui, dans son numéro d'Avril 2014, traite du sujet présenté sur sa couverture : "La découverte - La preuve du Big Bang par les ondes de gravitation prévues par l'éminent savant Albert Einstein" ...Bigre !...

 

   S'il faut en croire - façon de parler - la théorie de la relativité d'Albert Einstein, là ou quand il n'y avait "rien", ...il y a eu d'un seul coup - il y a 13,8 milliards d'années tout de même - "tout", et à partir de ...là et quand ..., selon le principe de "l'espace-temps", le monde s'est mis en extension à une vitesse inimaginable, d'abord sans "lumière" puis après "environ" 380.000 ans, avec la lumière, dont chacun sait que la vitesse est "environ" de 300.000  km/sec, cette extension donnant des milliards de galaxies, avec des étoiles en nombre infini, entourées de planètes, dont une - parmi les plus petites - est le Soleil avec ses planètes, dont l'une des plus petites est la Terre où, à partir d'un télescope spatial , on ne peut même pas voir l'homme se remuer ...L'homme n'est que poussière, c'est bien connu ...Et l'homme, comme disait Blaise Pascal, "le silence éternel de ces espaces infinis l'effraie", ...ce en quoi il s'est d'ailleurs trompé, parce qu'il paraît que là-haut les astres font un bruit ...infernal...

 

   Donc, il y aurait un début à "tout" ...mais cela ne veut rien dire ...puisque, selon la théorie de la relativité d'Einstein, le Big Bang marquerait non seulement le début de l'espace, mais le début du temps, mais ...le temps ne peut pas avoir de début puisqu'il naît de rien ...Alors le temps ne serait pour l'homme que la conscience d'un ...après... Ce qui a existé avant ne fait que laisser des traces : c'est non seulement l'histoire, mais la préhistoire, et... avant la préhistoire...Quoi ?...

 

   Et c'est précisément la preuve qu'apportent les ondes de gravitation ...Kes-a-ko ?...C'est ce qu'ont découvert les astronomes du télescope "Bicep2" dont les 512 antennes situées dans l'Antarctique ont scruté le ciel pendant 3 ans ...Ils ont eu ainsi le cliché des premières fractions de seconde de l'univers "lorsque est survenu cet épisode d'une violence inouïe appelée par les astronomes l'inflation  ...Non, rien à voir avec l'économie où se débat actuellement le monde, et la France en particulier avec François Hollande, même s'il la fait "Vallser" ...Non, pour les astronomes, la découverte de cette inflation originelle - rien à voir non plus avec le péché, au contraire - c'est un résultat magnifique, car c'est enfin la preuve de ce qui n'était qu'une théorie d'Albert Einstein, la relativité générale...

 

   On l'aura compris, du moins peut-être ...Tout est relatif ...Et il ne faut surtout pas croire au septième ciel, ...des fois qu'on se prendrait un Big  ...ou un Bang ...sur la tête !...

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 15:58

   "Si le chômage ne baisse pas, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu", vient de déclarer François Hollande, et il ne s'agit ni d'une indiscrétion pour un propos qu'il aurait tenu (off, comme on dit) dans un Conseil des Ministres, mais d'une déclaration publique faite devant les ouvriers de l'usine Michelin à Clermont-Ferrand ...Donc c'est une affirmation sérieuse et indiscutable...

 

   Evidemment, il y a un "si" ...et on est au conditionnel ...En considération de la conjoncture internationale qui semble aller vers une reprise de la croissance - déjà sensible dans un pays pilote comme les Etats-Unis - François Hollande ne ferait qu'un pari prudent, n'excluant pas l'hypothèse d'une réélection possible ...car il lui reste encore 3 ans pour l'échéance de son mandat présidentiel, et il peut légitimement espérer qu'une inversion de son impopularité actuelle pourrait dans ce délai accompagner une inversion de la courbe du chômage ...Il pourrait alors "reprendre la main" dans cette rivalité feutrée qui l'oppose à Manuel Valls, qui a déjà été son concurrent lors des élections primaires du Parti Socialiste en octobre 2011, ...qu'il a été pratiquement obligé de prendre comme 1er Ministre après l'échec cinglant des socialistes aux élections municipales de mars 2014, ...et qui n'a pas caché son ambition de devenir Président de la République ...

 

   Et puis il y a une question subsidiaire ...François Hollande qui voulait que les responsables de l'Etat aient un comportement exemplaire - anaphore restée célèbre : "Moi, Président de la République..." dans son débat contre Nicolas Sarkozy en mars 2012 - ...il a déjà dû subir le contrecoup de l'affaire Cahuzac, ancien Ministre du Budget obligé de reconnaître qu'il avait un compte à l'étranger, ...et maintenant, plus près de lui encore, il subit l'effet du conflit d'intérêt concernant son propre conseiller à l'Elysée Aquilino Morelle ...Il y avait donc le feu au lac...

 

   Alors, pourquoi y aller à une déclaration de ...non-candidature éventuelle ?...L'engagement est-il vraiment définitif ?... L'expérience prouve que rien n'est jamais définitif en politique ...Sans remonter bien loin dans le temps, François Hollande ne fait que reprendre - s'en est-il rendu compte ? - les propos de Nicolas Sarkozy qui, en janvier 2007, promettait de se déclarer "en échec" si la France ne passait pas sous la barre des 5 % de chômage à la fin de son quiquennat ...Or, en 2012, le chômage atteignait 10 % et Nicolas Sarkozy déclarait sa candidature à une réélection...

 

   Rien de nouveau sous le soleil...   

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 14:20

   Il n'est pas d'usage courant de juger de l'action d'un homme politique, et à fortiori d'un Président de la République, avant qu'il ait terminé son mandat ...C'est pourtant le cas de François Hollande qui, avant même la moitié de son mandat, fait l'objet de toutes sortes d'interrogations, comme le prouve l'émission qui lui a été consacrée à la télévision sur France 3 le lundi 7 avril 2014 ; "Que se passe-t-il dans la tête de François Hollande ?"...

 

   Il est vrai que les élections municipales de la fin de mars 2014 sont passées par là et qu'elles ont donné lieu à une défaite cuisante des socialistes, à l'exception de quelques "places fortes" comme Lille et Lyon où ils ont néanmoins été en recul ..., ce qui ne peut être interprété, en raison du rôle fondamental de la fonction de Président de la République, même sur le plan local, que comme une conséquence de l'impopularité de François Hollande, tombé à moins de 20 % d'opinions favorables...

 

   L'homme, pourtant ne manque pas de qualités ...Né le 12 août 1954, étant donc âgé de 59 ans, il a fait des études primaires dans un pensionnat catholique de Rouen, puis des études secondaires au Lycée de Neuilly-sur-Seine - ville n'étant pas réputée pour être de gauche, et où on retrouvera ...Nicolas Sarkozy - enfin des études supérieures le menant à Sciences-Po, HEC et ENA, dont il est sorti comme auditeur à la Cour des Comptes ...C'est d'ailleurs lors de ses études à l'ENA qu'il a rencontré Ségolène Royal (Promotion Voltaire), dont il a eu 4 enfants ...Il était donc armé pour réaliser un mandat prestigieux, à l'image de son lointain prédécesseur et modèle, François Mitterrand...

 

   Alors, pourquoi en est-il arrivé à une telle impopularité ?...Il avait annoncé que tout allait changer, conformément à son opuscule du 22 avril 2012 intitulé "Le changement, c'est maintenant", où il avait pris "60 engagements pour la France"...Il était donc "dans le vent", puisque les Français sont réputés aimer lle changement ..."Peuple instable et querelleur", disait déjà jules César de leurs ancêtres les Gaulois...Et en l'occurrence les Français semblaient en avoir eu assez de son prédécesseur immédiat, plutôt "mêle-tout", Nicolas Sarkozy ...Mais, manifestement, rien ne s'est passé comme prévu ...

 

   D'abord, Il y a une donnée de base ...Quand on fait des promesses, on doit les tenir ...Or François Hollande n'a pas tenu - ou n'a pas pu tenir - la promesse la plus importante pour les Français, celle de "l'inversion de la courbe du chômage", celui-ci ayant continué sa progression, même s'il fait valoir que le ryhme de cette progression a été ralenti ...Par ailleurs, il n'a pas réssi à conjurer la crise économique - ce qui est compréhensible, car il s'agit d'un problème mondial, mais montre aussi l'imprudence de sa promesse : il ne devait pas, comme la grenouille de la fable, se faire plus gros que le boeuf ...De même, il a voulu s'en prendre aux hauts revenus des entreprises et de leurs dirigeants - objectif louable au nom de l'idéal égalitaire des socialistes - mais il a aussitôt suscité l'intérêt des pays voisins comme l'Angleterre se déclarant prête à accueillir les entreprises françaises ...Quant à la politique extérieure, même s'il a tiré un bénéfice moral justifié d'une opération pourtant coûteuse au Mali contre les djihadistes, ...il trouve le moyen de se brouiller avec la chancelière allemande, Angela Merkel, dont la collaboration avec la France est la base de l'équilibre européen ...Et on se pose des questions à propos de l'Ukraine et de la Turquie...

 

   Et puis, il y a les fameuses réformes dites "sociétales" inspirées de son 31ème engagement ; "J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels" ...Les Français sont peut-être révolutionnaires en paroles, mais ils restent conservateurs dans les actes ...L'homosexualité n'est certes plus un délit, et elle a d'ailleurs été pratiquée depuis la plus haute Antiquité, mais de là à en faire une base sociale avec ses compléments de MPA et GPA - oubliant la nécessité pour l'équilibre de tout enfant d'avoir un père et une mère, ...c'était oublier que les Français, même agnostiques ou athées, restent attachés aux traditions famliales...et que les "réformes sociétales" n'en déplaise à sa Ministre de la justice, ne sont pas "un progrès pour l'humanité" aux yeux de l'opinion ...La même opinion qui n'accepte pas de sa part la libération anticipée de prisonniers ...

 

   Enfin, et c'est peut-être le fond du problème, François Hollande manque certainement d'autorité, au point d'inquiéter même ses partisans de "gauche" ...Il est "celui qui flotte" ..."C'est", dit un commentateur, "un fruit mou à l'extérieur, même s'il est dur à l'intérieur" ...Comme dit aussi Mélenchon ,"il est l'homme du balancement circonspect"...Et quand il intervient, il fait souvent des gaffes, comme son intervention immédiate à la télévision pour défendre le maintien en France de la jeune Léonarda, qui s'est offert le luxe de le contredire ...et, donc, à le ridiculiser, comme si c'était la place d'un Président de la République d'intervenir au niveau d'un fait divers ...Qu'allait-il faire dans cette galère ?...Faut-il aussi citer l'affaire Cahuzac, où il avait pourtant tous les moyens de connaître le comportement d'un ministrable avant sa nomination éventuelle, et où son indignation vertueuse "après coup" est apparue comme un tardif remords ...

 

   François Hollande se voulait "normal" ...On se souvient de son anaphore célèbre "Moi, Président de la République"... Il aurait du savoir et comprendre, lorsqu'il l'est devenu, qu'un Président de la République ne peut pas être "normal" ...Il en paie maintenant le prix...

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 15:59

   Après la vague bleue ...pas si bleue que ça, d'ailleurs ...des élections municipales, on pouvait espérer un changement ...C'était déjà le thème fondamental des engagements de François Hollande quand il n'était encore que le candidat aux élections présidentielles de mai 2012...

 

   En fait de changement, on a eu, depuis bientôt deux ans, un Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, sympathique mais du genre mou et irrésolu, incapable de surmonter les désaccords - nombreux - entre ses ministres, et de donner le coup de barre nécessaire à la place de François Hollande, devenu Président, également sympathique, mais fidèle à son image de "Flamby", c'est-à-dire d'une girouette tournant à tous les vents...

 

   Enfin, à l'image  de Boileau qui, au début du 17ème siècle, écrivit "enfin Malherbe vint", volià que "Manuel Valls vint" ...Précédé d'une réputation d'homme fort et résolu, et l'ayant prouvé comme Ministre de l'Intérieur en s'opposant aux fantaisies des écologistes - dont il est détesté - et aux fantasmes d'une Ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour qui le mariage pour tous est rien moins qu'un progrès de l'humanité, Manuel Valls devait mettre de l'ordre ...et déjà, comme il en a déjà manifesté l'intention, on le voyait, s'il réussissait dans ses fonctions de Premier Ministre, être candidat aux élections présidentielles de 2017, à la place de François Hollande que son impopularité calamiteuse aurait écarté d'une ré-élection ...

 

  "Las" , comme disait déjà cette fois Ronsard à la fin du 16ème siècle, à propos de la rose (symbole actuel du socialisme...) "voyez comme en peu d'espace, elle a sa beauté laissé choir"  ...C'est le cas de Manuel Valls, confronté à la constitution de son Ministère ...Certes, il fait appel à Ségolène Royal - qui est une revenante "de poids" (sous l'autorité présidentielle de son ancien compagnon et père de ses enfants...) - ainsi qu'à l'estimable François Rebsamen, connu pour sa bonne gestion de la ville de Dijon, mais par ailleurs ce sont les mêmes têtes, changeant parfois d'attributions, comme si tournait un manège de chevaux de bois ...Ils sont (presque) tous là, à l'exception de l'infirmière Cécile Duflot qui ne peut pas sentir Manuel Valls, qui le lui rend bien, ainsi que des écologistes qui auraient bien aimé y rester et qu'on retrouvera peut-être dans les secrétaires d'Etat, quitte pour eux à se mettre en congé de leur parti ou à en être exclus ...Et surtout, selon toute vraisemblance, on va y retrouver l'inénarrable Christiane Taubira qui avait commencé sa carrière politique en demandant l'indépendance de la Guyane ...

 

   Alors, Monsieur Manuel Valls, tout çà ...pour ça !...

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